•  Alors, que dire ? J'ai pensé qu'il était peut-être temps d'expliquer ce que j'ai fais en novembre (même si ça n'intéresse sans doute pas grand-monde).

    Pour résumer, j'ai participer au Nanowrimo, une sorte de concours (défit ?) dont le but est de parvenir à écrire au moins cinquante mille mots d'un roman (en somme, de sortir un premier jet, ou un bout de premier jet) en l'espace d'un mois (le mois de novembre). Il n'y a rien à gagner, si ce n'est la satisfaction personnel d'avoir réussi le défit, et surtout d'avoir écrit autant en un mois.

    Le nano est parfait pour ceux qui veulent écrire mais n'arrive pas à se lancer. Personnellement, c'était la troisième fois que j'y participais, la première fois que je le faisais sérieusement, et, surtout, la première fois que j'ai réussi à atteindre les cinquante mille mots. Bon, après, il faut dire la première fois, je voulais juste avancer un peu ma fanfiction, et que la seconde fois, j'y suis allé sans plan, et sans aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir écrire.

    De ce point de vue là, cette année n'était pas tant différente, je partais avec une ligne directrice, un personnage, un univers à peine esquissé, et... c'est tout. Pas de fin, aucun nom pour rien, pas de plan, pas d'autres personnages, pas de carte, pas de description sur le monde, aucune idée de comment marchaient les sociétés. Ma seul base, c'était un bon gros délire métaphysique sur la nature du monde et des dieux, sur les niveaux d'existence, le but de l'Univers, les errements divins inévitables, la puissance de la conscience humaine et des croyances ; absolument rien de bien concret, en somme.

    Au final, j'ai beau avoir aligné mes cinquante mille mots (62 pages word en écriture 11), je suis assez mitigée sur le résultat. Je n"ai pas du tout écrit ce que je voulais à la base. J'ai passé mon temps à suivre l'histoire d'un personnage dont je n'avais même pas connaissance avant de commencer, et à raconter une histoire dont je ne suis toujours pas convaincue de l’intérêt... D'ailleurs, vers la fin, ma démotivation était telle que les deux dernières pages tiennent plus du résumé que de l'histoire. Et en plus, le récit est très loin d'être achevé.

    Pourtant, il y a tout de même des points positifs, et même pleins, maintenant que j'y repense : j'ai commencé à approfondir mon univers, son climat, sa géographie, son histoire, ses mythes, ses dieux, ses racines et j'ai entrevu son futur. J'ai ma fin, maintenant, même si elle n'est pas écrite.

    J'ai découvert de chouettes personnages. Mon héroïne qui n'était pas prévue me plait, finalement, et j'ai compris quel était le caractère de Seyma, la véritable héroïne que l'on ne voit quasiment pas. Mieux encore : j'ai enfin réalisé comment devait marcher la "magie" de ce monde. Et j'ai une carte, maintenant. J'ai aussi découvert que j'écrivais plus vite que ce que je pensais. Pour ne rien gâcher, il y a quelques passages dans ce que j'ai écrit qui ne sont pas entièrement à jeter.

    Bref, je ne regrette rien. En soit, je ne garderais pas grand-chose de ce que j'ai fait, mais j'ai posé des bases solides pour mon univers, et j'ai trouvé l'ambiance dans lequel je voulais le décrire. Il faut juste que je détermine laquelle des histoires se déroulant dans cet univers vaut vraiment la peine d'être écrite.

    Et parce que je ne pas poster un article sans dessin, voilà quelques essais sur la déesse Seyma, qui aurait du être le personnage principal, mais que s'est fait voler la vedette par une jeune mortelle.

    A la tablette :

    Le croquis (fait en chinois) :

    L'épopée du Nano

    Et un autre dessin d'elle que j'aime bien :

    L'épopée du Nano


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  • Rappelle-toi...

     

    Rappelle-toi ; le lac et la rivière,

    L’arbre fleuri, la plaine de lumière,

    L’herbe qu’effleure la main du printemps,

    L’oiseau entonnant mille vers chantants !

                           

    Et souviens-toi, quand l’averse est tombée,

    L’arbre effeuillé, la terre rongée,

    L’herbe se flétrir sous un feu lointain,

    Le chant s’éteindre à l’aurore de juin.

     

    Il n’y a plus de lac, ni de rivière,

    Juste deux ou trois îlots de poussière,

    Une roche que burine un vent chaud,

    Et, lentement, une fleur qui éclot.

     

     

    J'ai écris ce poème il y a longtemps, quand j'étais en seconde, mais je l'aime bien - peut-être à cause du fait que je n'en ai pas récrit depuis, et aussi parce que j'ai suivi une bonne part des règles en vigueur pour un décasyllabe, comme l'alternance rime féminine et rime masculine, ou le fait qu'une rime sans "s" va toujours de paire avec une autre rime sans "s" (donc on ne peut pas faire rimer "fleurs" avec "peur" par exemple).

    Ce poème touche à beaucoup de thèmes ; seulement à l'origine il porte avant tout sur un sujet en particulier. Je ne sais pas si quelqu'un serait capable de deviner lequel, mais si quelqu'un réussit, je lui ferais peut-être un dessin de son choix.


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